vendredi 20 janvier 2012

dylan's renado & clara, 3h45




… got my first real dylan experience in july or august 1962 … … on his close up photograph on first lp, he looked so much like michel klein, my meanest best friend, it was unbelievable …i took the lp to the record booth, tried to listen, and quickly decide it was unlistenable … it would take me a year, a whole year, thanks to a song i started to hear everywhere, the flipside of blowin’ in the wind, to decide there definitely was something strange and magical in this donald duck voice trying to emulate charley patton or robert johnson …. this magical song was don’t think twice, it’s alright … …. and it’s still one of my very favourites dylan tunes… a year after being sort of hypnotized by dylan’s first album (by his looks on the cover anyway, so close to my best friend’s looks, a guy that I loved and hated at the same time, and who was -like dylan, maybe- the most selfish egostistical sonofabitch, capable of the most terrible acts of pitiful jealousy), I decided it was time to invest in this strange musician’s first lp ….and I bought it, only to listen to that music longer, closer …. I slowly got acquainted to the words that lay inside, hidden from most persons at the time …. apart from blowin’ in the wind that I’ve hated ever since for its boy scout way …. i quickly decided it was a great record, one of the most personal and strangely haunting I’d ever heard in my life … I was slowly forgetting michel kein’s evil ways, and getting more and more connected with dylan’s own devilish turn of mind …

11 commentaires:

Denis a dit…

Entre Robert Kramer et Orson Welles (F for fake). On respire.

Sans flagornerie, me rappelle ce que je faisiez de mieux dans la dernière colonne de Libé : de petits dialogues vrai-faux espiègles et provocateurs, des pépites de vie.

Ce qu'on se sentait mieux après les avoir lu ! (regonflé, consolé, on pouvait attaquer le reste du journal sans trop enfoncer les épaules)

... des pépites que malheureusement on ne retrouve pas dans le volume Capricci où ils n'ont gardé que les textes "sérieux". Erreur fatale !


Allez je relance la vidéo !

Merci Louis !

skorecki a dit…

merci du compliment ..
... sur "d'où viens tu dylan", je l'ai pas encore vu moi-même, ni même les épreuves, il ne sort qu'à mi mars ... et vous savez déjà .. comment? êtes vous un espion de l'intérieur chez capricci, ou quoi?

Denis a dit…

oh non, et je ne suis qu'un lecteur et spectateur anonyme !

Je parlais du volume "Sur la télévision" que j'ai acheté samedi.

Je croyais qu'on y retrouverait les dialogues que vous faisiez, dans ma mémoire, en même temps, mais c'était peut-être un peu après, que vos textes sur les séries.

Sur le volume Dylan, vous aviez déjà laissé des indices, non ?

Un lecteur fidèle et attentif,
Denis

skorecki a dit…

je n'ai choisi les textes d'aucun de ces deux livres, le passé, c'est le passé ... quant aux dialogues (que 90% de mes lecteurs détestaient au moment de leur parution) je n'en écrivais pas iil y a 20 ou 25 ans ... ils étaient dans mes films ..

Anonyme a dit…

Les dialogues "vrai-faux", on les
retrouve dans "Dialogues avec Daney et autres textes",pour beaucoup(dont moi) le meilleur recueil de textes de monsieur Louis.

skorecki a dit…

première nouvelle (mais ça fait plaisir): j'avais l'impression mes "mes lecteurs" aimaient surtout "les violons ont toujours raison", un peu moins "raoul walsh et moi" ... et encore moins "dialogues avec daney"
mais j'apprécie le compliment ... cette période "dialogues" m'a été intensément reprochée à l'époque, à libé, et à l'extérieur de libé ...

Denis a dit…

Merci pour l'info "Anonymous".

Je viens de le commander.

Bonne fin journée à vous, Anonymous et Louis !

Gregoire "Freak" a dit…

Je ne peux pas parler pour tous "vos lecteurs" mais personnellement, je crois que c'est "Raoul Walsh et moi" que je préfère (c'est en tout cas celui de vos livres que j'ouvre le plus souvent).
Ce qui me touchait (m'agaçait aussi parfois, c'est vrai) c'était la répétition des thèmes, des arguments, au fil des (re)diffusions, induites par la taille nécessairement réduite de la colonne. Ce que l'on ressent mieux en recueil, pour ceux qui sont réédités, c'est cette progression dialectique des dialogues.
Finalement, en parler me donne envie de revoir les cinéphiles, tiens.

skorecki a dit…

ce que vous dites me fait plaisir ... vraiment ...

TKOY a dit…

Mr SKORECKI, sachez que personnellement, ce sont les dialogues qui me plaisent le plus quand je vous lis....surtout lorsque vous parlez de cinéma..."Raoul walsh et moi" ainsi que les dialogues avec Daney sont des ouvrages exquis...C'est d'ailleurs ce qui me manque dans Sur la Télévision..les dialogues...bien à vous...

P.S. Je ne vous le dirais jamais assez mais continuez à nous parler de musique...sans vous, il n'y aurait pas eu dans ma vie Emmett Miller, Butch Cage et toutes ces musiques d'un autre temps...merci

skorecki a dit…

merci ... je vous aime ...


" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."