vendredi 7 octobre 2011

j'ai décidé aujourd'hui ...

... de réécrire en français, ne serait-ce que pour me retrouver plus souvent en face de moi-même et des quelques idées que je suis encore susceptible d'avoir ...
i see you/peggy lee & benny carter
la toute dernière chanson enregistrée par la plus méconnue des grandes stylistes américaines, trop connue pour être vraiment aimée ...

billie et peggy

don't explain, l'une des plus belles chansons écrites par billie holiday, dans deux versions absolument bouleversantes: par billie elle-même, à la fin de sa courte vie (avec mal waldron au piano); et par la seule chanteuse blanche capable de ralentir encore le tempo, au delà de la douleur, celle que j'aime au delà des mots, mademoiselle peggy lee ....

ne pas oublier la voix ...

.... enfumée de chris connor, la jeune chris connor de 1955.... l'art du sfumato, comme dirait joliment gilles tordjman, c'est elle qui l'incarne le mieux dans ses quatre 25 cm bethlehem ...

chris connor 1954

avec le merveilleux ellis larkins au piano (films d'occasion production)

larry jon wilson

larry jon wilson, grand soulman, grand blues man de georgie, en 2007, trois ans avant sa mort, dans trois chansons sur des prostituées ... la dernière est une version immaculée de san francisco mabel joy, l'une des plus belles chansons de mickey newbury ....

peggy lee 1950

toute jeune, se risquant à se mesurer à un standard de billie holiday, i cover the waterfront, peggy lee prouve avec une folle légèreté qu'elle est la reine de la ballade ... .... triste ou sautillante, elle est la plus éblouissante, la seule dont le jeune sinatra était jaloux ...
qui chante le mieux cette belle chanson de gershwin? ... ... pas sûr que ce soit sinatra ...

" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."