mardi 1 février 2011

dylan 2000


best live version of one of dylan's most lyrical songs, frankie lee and judas priest

lundi 31 janvier 2011

1972, jean richard



en 1973 (bande-son) et 1974 (bande-image), je tourne eugénie de franval, le seul film expérimental de ma courte carrière de cinéaste ... curieux d'imaginer, avec quarante ans de recul, que ce sont ces images vieillottes et sentimentales (maigret, 1972), et ces musiques d'une france endormie et tendrement lyrique (chéri bibi, 1974), qui me trottaient dans la tête comme une ritournelle .... dis papa, c'est quoi la modernité? et les sentiments, maman?

1959, la voix de jeri







... .... j'étais trop jeune en 1959 pour connaître jeri southern (peut-être la plus grande chanteuse blanche avec peggy lee) ... je connaissais encore moins ce live at the crescendo où elle accompagne au piano sa voix brumeuse de sfumato princess ... j'aimais encore presley, que je venais de rencontrer à paris quelques semaines plus tôt, mais c'était déjà le jazz des divas noires qui m'occupait la tête
si j'aime toujours billie holiday et la belle sarah vaughan de 1959/62, seule peggy lee égale pour moi le plus grand chanteur américain de tous les temps (années creuses et fautes de goût comprises): frank sinatra ... ... outre les deux versions-reine de blame it on my youth (jeri southern/frank sinatra), écouter longuement la version célèbre et suave de chet baker, et une copie presque conforme de la version de jeri southern, celle de chris connor ...

1957, je suis lycéen

... ... un élève plutôt tranquille, qui habite juste en face de l'entrée B du lycée voltaire, ce qui lui permet de dormir tard, et de se lever dix minutes avant le début des cours ... je suis en même temps un apprenti blouson noir qui commence à zoner avec la BRJL (la bande rebelle de julien lacroix) ... ... je suis enfin un chasseur d'autographes à l'affût de tout ce qui ressemble à une célébrité, qui ne raterait pour rien au monde une occasion de se faire prendre en photo à côté d'elles ... dans ma collection, un beau bric-à-brac ...
... au hasard, de mémoire: georges brassens, gilbert bécaud, charles aznavour, la callas, harry belafonte, paul anka, luis mariano, raymond souplex, line renaud, jacques anquetil, jacques brel ... je commence en même temps à sérieusement à décliner dans mes études ... plus jeune, j'avais été très bon, j'avais même sauté une classe à l'école communale, mais il me faudra six ans pour décocher le bac, mention passable, au lieu de trois ... en musique, ça va mieux: j'écoute ricky nelson, et les everly brothers dont j'achète tous les 45 tours (et plus tard les 30 cm) sur cadence, fabriqués en allemagne ...



bye bye love/everly brothers (1957)/bye bye love/ricky nelson (1957)

1976

i had just shown my only experimental film, eugénie de franval, in toulon/hyères, digne and la rochelle, where a strange funny thing happened, that my friend patrice enard (who just tragically died) used to remember fondly: there had been some delay in the schedules of films that were one before EDF, and i remember thinking i would miss my train back to paris if i showed the whole film, unless the audience agreed to see just half of it (i suggested the second half, they agreed with me) ... and then only, i'd be able to schedule the discussion i had planned after the film ...in these days, discussing cinema matters with an audience was my main reason (i'm not exaggerating) for making films ... i don't remember what we talked about that particular night in la rochelle, except that people used to leave the theater noisily (at least one third of the audience didn't like to be treated in such a sadistic way, by this agressive mixture of speedy dialogue and an ever so slow flow of images ...) and strangely enough, these were the only people i could discuss cinema matters with, and not the ones who stayed and liked the film ... even more strangely, when i've shown EDF recently, no one leaves the theater ...
i remember patrice used to say he would have loved to do such a thing, an improvised theatrical chaos, but did not dare to do it with his own films ... his wife, britt nini, future screen writer of les cinéphiles (le retour de jean) was there with patrice ... they were always together ... always ...

billy go hoppin' (1976)... uncle walt's band
(walter hyatt, david ball, champ hood) (1976)
... it's a strange band from south carolina, sort of a late lyrical CSN&Y ... biggest fan of the group was lyle lovett, who produced king tears, the first solo effort of walter hyatt, generally considered to be the most creative of all three ... he was inventing a kind of poetic django reinhardt folk singing (not without strange connections with willie nelson) when he died fifteen years ago in a plane crash (champ hood died in 2001) ... the remaining one, david ball, much appreciated by bob dylan, stands as one of the most solid country stars of today ...

1963, jean sablon



jean sablon (1963) ... ...... et bing crosby (1965)

averty 1966


une petite juive adorable, stella zelcer, qui préfigure à sa manière déviante les chansons aigres et mutines de la délicieuse april march ... à l'époque, elle a juste seize ans, c'était bien avant qu'elle ne devienne stella vander, la voix de magma ... ce clip aux allures de scopitone est selon toute vraisemblance signé averty (on voit ses yeux à la fin de la chanson, ses yeux malicieux, ses yeux rieurs)
averty: l'un des rares artistes de télévision qui aurait dû avoir le statut d'un godard, l'un des seuls dont l'absence me brûlera le coeur quand son corps fatigué décidera de lâcher ... je l'ai un peu connu à antibes où il filmait en direct comme un dieu timide des jazzmen frimeurs et des légendes soul (james brown ) ... je l'ai croisé une nouvelle fois sur le tournage de dalida idéale sur laquelle pierre trividic a tout appris de la télévision, avant de l'abandonner pour le cinéma ... averty n'a jamais eu cette vanité ... je l'ai toujours aimé ... je l'aimerai toujours

joss stone, 2007

joss stone turned twenty a bare six months before this hard sensual performance with jeff beck's lyrical electric guitar ... i hardly know whether i consider her to be a real great soul singer or just an incredible cameleon, walking bare feet wherever she happens to sing, so as not to lose essential vital vibrations (i did it all the time while working at libération, so as not to feel tension and cowardness and agressivity too much) ... .... ... just enjoy it, man, and stop asking yourself stupid questions ... long live curtis mayfield and the impressions, anyway

people get ready/joss stone & jeff beck (november 2007)

i'll take you there, fabulous gospel/soul meeting between young joss stone, 19 years old at the time, and mavis staples, ex bob dylan's hard love (he desperatly wanted to marry her), recorded a few months earlier, in 2006

sinatra 1946


pourquoi cette chanson noire chantée par un petit blanc me fait-elle tellement penser à mon père? peut-être qu'il était une rivière pour moi, impétueuse, mystérieuse, indéchiffrable ... en 1946, quand sinatra chantait ol' man river , je venais à peine d'avoir trois ans, et mon père avait encore vingt-cinq ans à vivre .... bien sûr que j'ai triché .... zelig préfèrait les voix de femmes, les voix françaises, surtout celle de frida boccara .... mais il faut bien tricher si on veut que les souvenirs collent à la bande-son du film qu'on se fait dans sa tête ....

1940/1969/sophisticated lady


sophisticated lady/duke ellington & jimmy blanton (1940)/thelonious monk (1969) ... quand jimmy blanton taquine le piano d'ellington du haut de sa contrebasse, avec l'aide de son archet lyrique, l'amérique n'est pas encore entrée en guerre, je ne suis pas encore né, et le "jazz" est en train de faire sa révolution secrète ... .... trente ans plus tard, remarquer que monk a retenu la leçon .... un moyen comme un autre pour comprendre qui apprend quoi à qui, et d'où viennent les musiques ...

berele chagy, 1927


el mole rahamim (אל מלא רחמים, dieu empli de miséricorde),
sur une musique de shalom katz

warren smith/bob dylan



red cadillac and a black mustache/warren smith/bob dylan

dylan 1974


the water is wide (bob dylan, eric clapton, and friends) .... one of the sessions recorded for clapton's birthday (1974 ... or 1976)

ricky nelson/bob dylan


je retrouve cette photo

... prise à brive qui me rappelle de bons souvenirs ... si je la publie aujourd'hui, c'est pour accompagner un joli texte qui paraît dans trafic, signé marie anne guérin, sous forme de notes pour les enfants de louis skorecki et de jean-luc godard .... il m'a rappelé brive, la chaleur du lieu et de l'accueil, il m'a surtout rappelé ce que je me rappelais encore du cinéma ... pas grand chose, mais un pas grand chose qui compte pour moi ...

1949, 1954


composer leon payne's original version of i love you because (1949)/elvis presley's version, take five (1954)

1952: à neuf ans, j'écoutais quoi?

probablement des chansonnettes idiotes ou des trucs ridicules comme le petit train d'andré claveau (impossible de trouver une vidéo de ce chanteur gomminé sur youtube, mais il me semble bien que je me coiffais comme lui, avec des crans)
mon coeur est un violon/ andré claveau .... (à défaut du petit train .... qu'on peut quand même écouter sur
http://www.deezer.com/fr/music/result/all/the%20old%20boat%20eden%20ahbez#music/result/all/le%20petit%20train%20andr%C3%A9%20claveau)
grâce à f-louise ......

dans un registre moins honteux, j'aimais entendre yves montand chanter les grands boulevards, cette belle chanson que francis lemarque avait écrite pour lui ... je ne savais pas encore que c'était -avec jean sablon et le jeune henri salvador- le seul crooner français que la france ait jamais eu ... piètre acteur de cinéma, toujours à la limite d'un expressionisme criard, mais grand chanteur, pour peu qu'il veuille s'en donner la peine ... mon père, vieux militant communiste repenti qui n'avait pas tout oublié, avait à la maison un microsillon de francis lemarque (paroles populistes, airs entraînants, refrains lyriques) et un ou deux 25 cm du jeune yves montand, pleins de charme et d'allant .... un vrai sinatra de ménilmontant ...
(je me suis retrouvé un jour, je ne sais plus comment, je devais avoir 14 ans, dans les coulisses du théatre de l'étoile où montand donnaît son récital annuel ... je n'en suis pas revenu)


yves montand/les grands boulevards (1952)

bristol, 1927


the jealous sweetheart /johnson brothers (bristol, 1928) ... .... from ralph peer's historical bristol recordings (1927-1928) .... not only jimmie rodgers and the carter family were recorded on that famous expedition, but also these johnson brothers about which very little is known .... bear family just issued a fabulous five cd set of these recordings, considered to be the earliest and most important collection of country music ... read more in my next rolling stone chronicle ....

nature boy, 1961


nature boy by bobby darin, best version ever ... i bought it in 1961, the year if was recorded and released ... i still have the 45 ... there have ben lots of versions (nat king cole being the purest one, of course) but i still prefer darin's flamboyant and lyrical one ....

summer 1964

... ... was my second trip to los angeles (this time with my friend serge daney), to try and interview as many great film directors as i could ... i'm really proud to have discussed as long as i did with leo mc carey, one of hollywood's greatest creators of forms and contents that ever lived ... we also met buster keaton, josef von sternberg, george cukor, and my one year old friend samuel fuller ...
the year after, in 1965 (same year i met bob dylan and john wayne), i went to disneyland to interview sf author ray bradbury (he was doing some kind of show there, but i can't remember what it was) ... i also met walt disney himself, who said nothing but stupid things during the whole interview (the tape is lost) ... ... do i absolutely have to say i hated disneyland? ... ah, not completely .... who happened to be performing there this summer? yes, the everly brothers ... my first music love ever .... they were still great after all these rock and harmony years ...
gone, gone, gone/the everly brothers (1964)

1965


you've got to hide your love away/ beatles under heavy bob dylan influence, both lyrically (listen closely to the words lennon sings here) and drug wise (he tought them to smoke hasch and use heroin, cocain, lsd ...)

1966

... ... je tourne en aveugle sur le toit de l'immeuble du 20ème où j'habite, un premier film poétique, les pieds dans les nuages, comme pour effacer les trop fortes images de dylan quelques mois plus tôt, improvisant dans un studio new yorkais une version lourde et électrique de desolation row, qu'il jettera plus tard à la poubelle ... je pense que j'étais tombé amoureux, en direct, de ce petit juif sous-alimenté qui se défonçait aux amphétamines en ampoules et au whisky coca (pour le reste, je ne suis pas sûr) ... j'étais aussi amoureux de laura, la petite fille de quinze ans aux yeux trop bleus et trop clairs, qui mimait maladroitement pour moi le combat de tancrède et clorinde de monteverdi sous la pluie dans mon premier film ...

1958, ricky nelson



trop jeune, trop mignon pour concurrencer la sauvagerie métissée d'elvis, ricky nelson arrive aussi trop tard pour incarner la pureté originelle du rock blanc .... n'empêche: les filles ne voient que lui, les hommes voudraient lui faire la peau -à défaut de réussir à lui ressembler ...
son plus beau coup: un rôle clé à peine quelques mois plus tard dans un film clé, rio bravo, apothéose du minstrel movie bariolé, peinturluré, où le cow boy le plus viril, john wayne, peut virer drag queen d'un plan à l'autre, et où la femme la plus féminine du monde, angie dickinson, peut de métamorphoser en mec en un tour de passe-passe ...

1962, frank sinatra


... j'avais dix-neuf ans, l'âge de cette sublime chanson d'ivrogne, one for my baby (and one more for the road), quand frank sinatra la chantait, avec bill miller au piano pour tout accompagnerment ... je n'écoutais évidemment pas sinatra à 19/20 ans ... trop con, trop jazzeux pour apprécier l'élégance suprême, le détachement ... de toute façon, à cet âge là, seuls les noirs trouvaient grâce à mes yeux .... je n'aurais écouté un blanc pour rien au monde ... si j'avais su que billie holiday ne jurait que par sinatra (qui ne jurait que par le trombone de tommy dorsey ... et la voix mortelle de billie holiday), j'aurais peut-être tendu l'oreille ...

bob dylan 1990



lord, lord, i've been all around this world, traditionnal (hammersmith, february 1990) ... dylan may have learnt this lovely song from jerry garcia's numerous live versions (this one was part of an october 16, 1985 concert)

dylan 1986

qui a dit que dylan ne savait pas chanter? cette interprétation magique et musicale d'un vieux standard prouve le contraire .... à rapprocher de ses très subtiles variations mélodiques sur soon, une composition rarement jouée de gershwin, qu'il chante un an plus tard, en 1987 ...

that lucky old sun/bob dylan, tom petty & the heartbrakers, and female chorus

that lucky old sun/a young louis armstrong with gordon jenkins' splendid arrangement (1946) & an almost dying johnny cash (recorded around 1999, released in 2000)

web sherriff"s killed blackjackdylan

.... the very last way to find dylan bootlegs is to type hollis1960
strangest improvised flamenco like version of tangled up in blue (berlin 1996) ... ....frankie lee and judas priest/best live version ever

white minstrel, 1975


one more cup of coffee ... from bob dylan's lovely lyrical film, renaldo and clara

bob neuwirth 1999


the call, a strnge haunting folky/cuban ballad from bob dylan's ex best friend, ideology supplier, drug dealer, intimate bully, who also happens to be a modern picasso influenced painter, words craftsman (he wrote mercedes benz for his girlfriend janis joplin, that he later introduced to kris kristofferson who, in turn, wrote me and bobby mc gee for her)

averty, 1965



un demi siècle plus tard, je n'en reviens pas ... alors qu'il mime bêtement le soldat presley, le soldat smet s'en tire avec une élégance insoupçonnée dans cette adaptation inattendue du mister lonely de bobby vinton ... on est en 1965, je suis à new york en train de m'étonner de la maigreur poétique et droguée du jeune dylan, pendant que le plus grand cinéaste de l'ortf, monsieur jean-christophe averty, filme johnny hallyday comme si sa vie en dépendait ... ni cukor, ni donen, ni hawks n'auraient fait mieux ....

mister lonely/bobby vinton's sweet lovely version

1960, repossession blues


music often hit me late ... i was still very much into elvis in 1960, had just started getting dizzy listening to ray charles' early gospel jazz, when one of rockabilly's greatest heroes (i hadn't even heard of him at the time), billy lee riley, recorded this strangely contemporary (musically and socially) wailing blues .... it was rediscovered nearly twenty years later by one of billy lee riley's greatest fans, bob dylan, who sang it in concert in 1978 (one or two rare bootlegs of his very faithful interpretation have survived) ...
billy lee started a new career lately, thanks to dylan's praise everywhere ... he appeared in good shape, white hair combed rockabilly style, but this poor cotton sharecropper's son did not live long to enjoy his late cult status ... he died in his native arkansas, on august 2, 2009 ... he's sadly missed ...

1943, fred astaire


the year i was born (gürs, 1943), fred astaire was singing one for my baby (and one more for the road), a lovely harold arlen tune, the words of which were written especially for him by his good friend, johnny mercer ... i like to imagine this sunny southern france concentration camp where my mother, my father and me, were spending our holiday, set to this splendid drunken harold arlen melody ...

1997/1973



knockin' on heaven's door/lovely lyrical summer 1997 version for pope jean-paul 2..... and the original knockin' on heaven's door version recorded for pat garrett and billy the kid in february 1973

1975, white minstrel


one more cup of coffee(renaldo and clara)

november 1973



going, going, gone/bob dylan/ (demo, recorded during the planet waves sessions, in november 1973)/richard hell and the voivoids' blank version (1982)

averty 1967

stella (1967) et si averty avait aussi signé ce scopitone là?

jlg 1979/1982

j'ai cessé d'aimer godard en 1979, juste après son dernier beau film, sauve qui peut (la vie), tout en continuant à adorer ici et là des bribes de cinéma dans des films qu'il s'accordait lui-même à considérer comme médiocres ...
dans changer d'image, c'est l'homme-godard qui m'intéresse, celui qui parle, pas celui qui filme ... je l'ai aussi choisi parce qu'en 1982, je tournais l'escalier de la haine ... l'ami daney trouvait que c'était ce que j'avais fait de mieux ...

sauve qui peut (la vie), 1979/changer d'image (lettre à la bien aimée, 1982)

bob dylan 2000

frankie lee and judas priest, la pureté de la plus belle chanson apocalyptique de dylan, dans une interprétation menaçante, fiévreuse, parfaite ...

dylan 1975/2000/2002

one more cup of coffee (from dylan's renaldo and clara, 1975)
blind willie mc tell (one of the most moving versions, 2000)

sugar baby (blue version, best ever, stockholm 2002)

karen dalton 1969



... and geeshie wiley, 40 years before ... birth of the vibrato

dimanche 30 janvier 2011

john ford, 1965

most important year of my life, 1965, was the year i met dylan (in new york and newport), sun ra, albert ayler, thelonious monk (in new york), john coltrane, archie shepp, muddy waters (in chicago), john wayne, robert mitchum, howard hawks (in arizona) ... and lots of others celebrities, around los angeles, mainly directors (samuel fuller, blake edwards, otto preminger) and various personnalities (walt disney, ray bradbury, lightnin' hopkins) ....
.... it was also the year john ford produced the best of his late films, young cassidy, shot in dublin about the youth of great irish poet sean o' casey .... ford had to stop directing the film after only two or threee days of shooting, because he fell seriously ill .... ..... cinematographer jack cardiff shot the film with an incredible fordian sensibility ... .... it remains one of cinema's most obscure enigmas: how did john ford manage to produce one of his very best melodramas without even being there?

a documentary about young cassidy, filmed by the maysles brothers, 1965 (rod taylor, maggie smith)

1966: les pieds dans les nuages


summer 1966: i'm directing my first film, les pieds dans les nuages (et la tête dans la lune), starring niki de st phalle's daughter, laura, and my friend emmanuel crimail (who just died).... music by archie shepp (a solo he offered me in 1965, in new york) and monteverdi's le combat de tancrède et clorinde, mixed with l'orfeo
... ... at the same time
, dylan embarks for his best series of concerts ever (highlights are melbourne and sydney, that i posted a long time ago on youtube before some kind of web sheriff paid by sony/columbia chased me) ... i had seen dylan the previous summer (1965) in newport and in a new york studio where he was recording highway 61 revisited ...

" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."