vendredi 21 décembre 2007

hey louis, don't you remember douglas sirk, rainer werner fassbinder ... and "cinema"?


WORLD ON A WIRE also known as LIKE A BIRD ON A WIRE (comme l'oiseau sur le fil), r w fassbinder, tv film, 1975.

of course i remember sirk and fassbinder,
and i'm ever so happy CARLOTTA is releasing their films on dvd.
fassbinder?
oui.
what about godard?
no.
cassavettes?
no.
why?
don't you see fassbinder is the LAST ONE who said things, sad things, happy things, violins and all, and AT THE SAME TIME, still remembered what cinema was about.

hey louis, remember how you used to go to movies with eric?



NOW, you ONLY WATCH TV ...
YES, AND I LOVE IT.

why, oh why, do i listen to these supid cowboys????
EVERY WEEK, I'LL SELECT ANOTHER ONE

NEW, NEW, NEW
KEITH URBAN/STUPID BOY

here's another plouc singer from cowboy land (same as bobby dylan), and he sings with his angel's voice and a fabulous TECHNIQUE no one has in france.
if this is america, i'm an american ...

hey louis,do you remember how much i loved RACHEL, RACHEL? i even thought it was paul newman's BEST film ...

- hey, louis, tu te rappelles combien j'adorais RACHEL, RACHEL, je pensais même que PAUL NEWMAN était le meilleur cinéaste américain, mais le film a beaucoup vieilli, tu sais ...
- et LEOPARD MAN, eric, tu en penses quoi aujourd'hui?

- LEOPARD MAN aussi a vieilli, je trouve.
- et si c'était toi, crétin d'eric, qui avait vieilli, hein? comment peux-tu savoir, avec le peu d'intelligence du cinéma qui te reste, que tu n'avais pas raison LA PREMIERE FOIS? il y a trois ans (ou dix, ou trente ans)?
who told you, your first impression was not the right one?


COUNTRY MUSIC IS THE LAND I LIVE IN, THE LAND I DREAM IN (REX ALLEN/RODEO TWIST)

vendredi 7 décembre 2007

hey louis, what is exactly the question?

(YOU TALK TO HER) SHE'S YOUR LOVER NOW
(BLONDE ON BLONDE, outtakes)

la plus belle chanson de dylan, et de loin, j'en suis de plus en plus sûr.



now you stand here expectin' me to remember/somethin' you forgot to say
..........................
please tell that/to your friend in the cowboy hat/you know he keeps on sayin'/ev'rythin' twice to me
...............

yes, you/you just sit around and ask for ashtrays/can't you reach?

translate it in french, si vous voulez, everything will be lost, it will sound like hugues auffray (french crétin number two) and pierre delanoë (french sacem salopard number one and crétin number one de la french chansonnette).

comme le disait plus haut le jeune eric, avant qu'il ne devienne idiot et ne change d'avis, LA PEAU DOUCE est vraiment le seul bon truffaut (avec quelques moments éblouissants de léaud et de ses deux anglaises siamoises et jamesiennes), mais là n'est pas la question.
elle est où la question alors?
les films sont-ils fait pour se voir une ou plusieurs fois?
et si on les revoit, pourquoi se sent-on si souvent autorisé à les "réévaluer" (quel sale mot, soit dit en passant)?
j'ai tout appris du cinéma entre 1960 et 1966, quand il n'était pas encore légitime de s'y intéresser, et quand ce "cinéma" était si peu balisé qu'il était passionnant et AVENTUREUX de passionner pour lui ....
j'ai cru ensuite, avec la télé et les salles d'art et d'essai et les cinémathèques que la réévaluation était passionnante.
je n'y crois plus du tout.
c'est même l'une de mes seules CERTITUDES, l'une de mes seules idées.
que d'autres y croient aussi, ou comprennent cette idée ou pas, je m'en fous.
je suis juste triste de ne voir PERSONNE y réagir sur mon blog, mon non-blog si vous voulez.

comme je suis triste aussi de ne voir quasiment personne réagir aux deux versions de SEND IN THE CLOWNS par sinatra, aux versions sublimes de ONE FOR MY BABY, aux merveilles tardives de peggy lee, et aux clips que je bricole avec chino: carlos do carmo, dan penn, dick curless, emmett miller, butch cage ...
marre de ces non-réactions en chaîne, j'ai intallé un compteur qui me rassure: 70 visiteurs par jours, 40 nouveaux chaque jour, six minutes de moyenne par visiteur sur le site, trois japonais, dix américains, des portugais, des brésiliens..
je sais que la musique s'écoute, ce n'est pas fait pour les échanges d'idées, les commentaires, les théories ...
n'empêche, tout ça me donne le blues ...

jeudi 22 novembre 2007

hey louis, what is exactly pop music?

joy sorman a une jolie définition de la pop music: des paroles déprimantes sur une musique guillerette (ou qq chose comme ça ...)

hey louis, don't you think peggy lee gets better and better as she gets older, unlike frank sinatra?

avec la musique, mieux vaut fermer les yeux.
je n'ai pas pu me résoudre à mettre ces images déchirantes où peggy lee chante subliment bien .. assise ... informe ...presque morte ...la voix s'élève jusqu'au ciel, le corps reste désespérément transi, bouffi, affalé, paralysé.
passe encore pour les perruques, les perles, le maquillage, l'allure de momie grévin, mais la souffrance à vue d'oeil, non. (peggy lee n'est pas si vieille sur ces vieilles images, elle est née en 1920, elle est juste très malade).
je ne veux pas non plus voir shirley horn sur son fauteuil roulant, une jambe en moins, même si elle chante à la perfection.

THE FOLKS WHO LIVE ON THE HILL (jerome kern)1958



SOMEONE WHO CARES/1976



THE FOLKS WHO LIVE ON THE HILL, la dernière version (1985?)

samedi 10 novembre 2007

hey louis, what's the difference between technique and poetry?

la chanson américaine est le pendant du cinéma hollywoodien, deux arts d'usine tous les deux sur le déclin, avec un même pouvoir de rêve et d'évocation, de magie et d'incantation.
la chanson a moins souffert que le cinéma, ruiné par la concurrence de la télé, de la vidéo, du dvd, d'internet, etc.
en france, pour la chanson comme pour le cinéma, il s'est toujours agi d'un artisanat, avec tous les bricolages et astuces qui vont avec.

aux USA, c'est toujours d'une gigantesque usine que sont sortis les grands chanteurs et les grands cinéastes.
il n'y a plus de grands cinéastes, mais il y a encore quelques grands chanteurs.

les crooners américains sont de grands techniciens, des raconteurs de rêve, des artisans du demi ton (dans la musique country, ils sont plus techniques encore), alors que les chanteurs français restent désespérément amateurs, poètes, troubadours, dans le pire sens du terme.

pour voir de près la technique pure, l'intensité, le génie d'un crooner au travail, regarder (un peu plus bas) les quarante minutes du concert à la BBC de harry nilsson et gordon jenkins, l'un des sommets de la ballade classique.

dans le combat sinatra/sablon, c'est évidemment sinatra qui gagne, même si sablon le précède d'une vingtaine d'années dans l'art des crooneries délicates, à l'égal d'un bing crosby qui ne swingerait pas beaucoup.


1. CROONERS
la plus belle chanson de STRANGERS IN THE NIGHT, 1966

REACHING FOR THE MOON, une belle chanson archaïque d'IRVING BERLIN


2. JEAN SABLON, l'exception française.


il y a encore moins d'images de JEAN SABLON, rien de ses films hollywoodiens du début du parlant.

3. COUNTRY


LEFTY FRIZZELL, le grand maître de merle haggard (et de tant d'autres)
le plus grand des techniciens country
il pliait les voyelles à sa guise, il les étirait, il les chewingumisait d'amour



GEORGE JONES, la plus belle voix de toutes les belles voix, celui qui chante le mieux l'amour (on lit sur son visage les cicatrices de la vie et de l'alcool, l'alcool qui tue ou qui aide à cicatriser plus vite).

funny how time slips away
WILLIE NELSON, all alone with his guitar (ne jamais oublier qu'il adore django).


MELBA MONTGOMERY, la plus belle voix de la country music (pour jérôme reese: les violons ont toujours raison)

vendredi 9 novembre 2007

hey louis, who are butch and the sundance kids?

IKE 1.
HANG ON TO ME (1936, early technicolor)

IKE 2.
the original SINGIN' IN THE RAIN (1929)







BUTCH AND THE SUNDANCE KIDS


SMOKESTACK LIGHTNING (for the mississippi sheiks)








JACK, EDDIE, NINO NINO, et LES DANSEURS
CINEPHILES AU TRAVAIL


WHISPERING JACK SMITH

EDDIE ANTHONY/HENRY WILLIAMS, LONESOME BLUES


NINO NINO

LES CINEPHILES AU TRAVAIL













CINEMA/MUSIQUE




if you don't know anymore where you are, who you are, AND WHAT MUSIC YOU LIKE BEST, i will have proven my point:
music is where good taste ends, où les hiérarchies s'abolissent, où noir devient blanc et inversement.
ne plus savoir où on est et ce qu'on aime, c'est là où commence la musique.
not knowing anymore where your (good) taste leads you, listening to music without even knowing what it's called or what it stands for, this is where MUSIC begins.
la musique commence là où finissent les longues habitudes ou les hiérarchies, au moment même où elle s'écoute.
en 5.1 ou en mp3, avec ou sans livret, elle détruit toutes les certitudes.
elle est l'incertitude même.

PEGGY LEE chante JUDY COLLINS (my father), 1981


VLADIMIR ET ANDRE VONT AU CINEMA
VLADIMIR ET ANDRE VONT AU CINEMA







CINEMA IN THE DARK
(LA DERNIERE MORT DE ROBERT BRESSON)

avec son SECOND SOUFFLE, corneau met à mort bresson

(et pas melville, comme on le croit bêtement)



rappeler que melville, c'est un petit bresson.
un bresson viré polar: postsynchro intégrale, antinaturalisme total, modernisme décalé, postcinéma prophétique.


rappeler que l'influence de bresson (une influence évidemment souterraine) s'est principalement exercée à la télévision: regarder les vieilles dramatiques télé, constater une fois de plus l'emphase des acteurs (même le génial jean richard, le meilleur MAIGRET après harry baur et pierre renoir) pour s'en convaincre.

après bresson, plus rien n'est comme avant.

après melville, le bresson b., c'est autre chose: vient le maniérisme nippon, l'exotisme chinois, les ralentis tarrentinoïesques, c'est le début de la fin.

on n'a pas arrêté de prendre chez lui ce qu'il y a de pire (disons LE SAMOURAï, pour aller vite) et de délaisser le meilleur (UN FLIC).

rien qu'à voir les extraits speedés du DEUXIEME SOUFFLE de CORNEAU (une opération commerciale identique à celle du parrain berri remettant pagnol au "goût du jour"), entre remake de CLOUZOT et pastiche de WONG KAR WAï, on sait que la guerre est perdue.
oui, la guerre est finie.
à la télé, ça va encore.
au cinéma, c'est la deuxième mort de robert bresson.
sa vraie mort.
après, il n'y a plus rien.
comment je le sais?
je le sais, c'est tout.


miss PEGGY LEE, when the world was young, 1982.


CARLOS DI CARMO
le sinatra portugais

hey louis, why peggy lee?

j'ai mis plus de vingt ans à comprendre que peggy lee était ma chanteuse préférée.
comprenez moi, il y avait billie, sarah, shirley, carmen, et puis lee wiley, mildred bailey, irene kral, sylvia sims, jerri southern, blossom dearie, chris connor, june christy, connee boswell, anita o'day, tant d'autres encore.
peggy a eu une carrière plus étrange, à la fois crooneuse et popstar (fever), elle est plus difficile à "cadrer".
mais quand on l'a dans le viseur, c'est pour la vie.
elle est l'égale d'un frank sinatra, avec lequel elle a des tas de points communs.
never forget she was duke ellington's favorite singer (he called her "the queen").

peggy lee a limité elle-même son spectre vocal au fur et à mesure des années (less is beautiful), ralentissant souvent le rythme à l'extrême et installant ici et là une sensualité décalée qui fait d'elle une étrange mixture de deux grosses femmes inoubliables, mildred bailey et marilyn monroe.

en ce moment, j'écoute en boucle THE COMPLETE PEGGY LEE-JUNE CHRISTY CAPITOL TRANSCRIPTIONS (mosaic): on est à la radio, entre 1946 et 1949 (les sessions de 49 sont les plus belles), dave barbour l'accompagne de sa guitare légère et amoureuse, elle sonne encore un peu comme billie holiday: cristalline, légère, aérienne, un rêve de jeune fille.


1950. la jeunesse.
elle a trente ans, elle chante avec dave barbour, l'homme de sa vie.


1962. la classe.
il faudra attendre encore 25 ans pour avoir la version définitive de cette chanson (MISS PEGGY LEE SINGS THE BLUES, disque rauque et minimaliste, mat, métallique, sensuel, à deux doigts de la mort).


1983. la perfection (the folks who live on the hill/jerome kern).

vendredi 2 novembre 2007

hey, louis, is it true you prefer harry nilsson/gordon jenkins than sinatra/jenkins?

hey louis, who's anna muir?

les mots pleuvent, les mots pleurent, les mots gèlent.




LOVESICK BLUES, dans la version originale d'EMMETT MILLER (le plus grand black minstrel de l'histoire de la musique).

c'est celle-là que HANK WILLIAMS entendit un jour dans un vaudeville show.




pierre (léon), françois (gabai) et lucille (hadjzialovic) vont parler de cinéma au cinéma.

hey louis, your words seem to have left you ...

no more words
... .... ... ..... ... .....
je n'ai plus de mots.
so this blog is just a boutique?
yes.
une vitrine?
oh oui.




UNE DISPUTE A LIBERATION
le type en bleu qui s'agite, c'est moi.
c'était à libé, deux mois avant mon départ plutôt mouvementé de ce journal qui a été ma maison pendant ...eh oui ...vingt cinq ans.
le premier qui m'agresse, c'est marc semo, le second, c'est le capitaine courageux de libétitanic, laurent joffrin.
l'occasion eqt un comité de rédaction commun LIBE/CHARLIE HEBDO, il s'agissait de redonner un coup de jeune à l'affaiire des caricatures et ... évidemment, encore une fois, vendre du papier sur le dos des arabes.
tout ça est tourné avec un téléphone, et se retrouve dans SKORECKI DEMENAGE (réalisation: raphaël girault, production: les films d'occasion)

mercredi 10 octobre 2007

hey louis, why didn't you finish LE JUIF DE LASCAUX,?

taubes étudiait à zürich avec un grand hélléniste, emil staiger.
"un jour que nous longions la rämistrasse, il a bifurqué et poursuivi son chemin jusqu'au quartier juif, très resserré, et là il m'a dit:
"taubes, vous savez, hier j'ai lu l'épitre aux romains de saint paul."
puis il m'a dit, vraiment très amer:
"ce n'est pas du grec, c'est du yiddish."
et je lui ai répondu:
"en effet, monsieur le professeur, c'est la raison pour laquelle, moi, je la comprends.










EVERLY BROTHERS



JACOB TAUBES contaste que ses étudiants

ignorent tout de la Bible, pour lui c'est une catastrophe.
un étudiant m'a remis une thèse sur walter benjamin dans laquelle 20% des interprétations étaient erronnées.
je lui dis qu'il ferait mieux de lire la Bible.
"dans quelle traduction"?, me demande-t-il, avec la grande finesse des benjaminiens.
"pour vous, toute traduction sera bonne".saint paul était le premier chrétien, je suis le dernier juif.














D'OU VIENNENT LES MUSIQUES?
D'OU VIENNENT LES MUSIQUES?
D'OU VIENNENT LES MUSIQUES?

TOMORROW IS A LONG TIME, one of dylan's most beautiful and tender love ballads (il faut attendre pour que demain arrive).
DYLAN ADORAIT LA VERSION QUE PRESLEY AVAIT FAIT DE CETTE CHANSON. LA SIENNE EST ENCORE PLUS BELLE.

le livre de suzie rotolo sort bientôt (tout a une fin, même les rêves)


de toutes les interprétations de ses chansons, dylan a toujours dit préférer celle-là (elvis presley, 27 mai 1966).






D'OU VIENNENT LES MUSIQUES?
D'OU VIENNENT LES MUSIQUES
D'OU VIENNENT LES MUSIQUES?



COUNTRY GOSPEL
(3 versions de THE OLD RUGGED CROS
(un hymne religieux très ancien, et très connu)

1. JOHNNY PAYCHECK
le regretté johnny paycheck, l'ami des virées de george jones


2. DWIGHT YOAKAM


3. GEORGE LEWIS, l'un des grands maîtres de style new orleans.


4. CHERCHER l'interprétation encore plus belle de MERLE HAGGARD, si vous la trouvez en cd (ce n'est pas trop difficile, et c'est l'un des chefs d'oeuvre absolus de gospel blanc).

no more words
je n'ai plus de mots.
so this blog is just a boutique?
yes.
une vitrine?
oh oui.














UNE DISPUTE A LIBERATION
le type en bleu qui s'agite, c'est moi.
c'était à libé, deux mois avant mon départ plutôt mouvementé de ce journal qui a été ma maison pendant ...eh oui ...vingt cinq ans.
le premier qui m'agresse, c'est marc semo, le second, c'est le capitaine courageux de libétitanic, laurent joffrin.
l'occasion eqt un comité de rédaction commun LIBE/CHARLIE HEBDO, il s'agissait de redonner un coup de jeune à l'affaiire des caricatures et ... évidemment, encore une fois, vendre du papier sur le dos des arabes.
tout ça est tourné avec un téléphone, et se retrouve dans SKORECKI DEMENAGE (réalisation: raphaël girault, production: les films d'occasion)





WITCHES' CRADLE (MAYA DEREN), 1943.
première partie

WHITCHES' CRADLE (deuxième partie)



JT/MD, l'évidence hollywoodienne

lundi 1 octobre 2007

et si je virais de mon blog tous ces chanteurs vivants?

même NEUTRAL MILK HOTEL?

oui

même PHOSPHORESCENT?
oui
même SMOG?
oui
même dylan?
oui
il n'y aurait plus que des morts
et alors, on serait entre nous?

mercredi 26 septembre 2007

44/55

44 BLUES
butch cage

55 BLUES
lonnie pitchford

LONNIE PICHFORD 2
sur une corde (réalisation: alan lomax)

mardi 25 septembre 2007

bob dylan is alive and well and ....

1.

bob dylan is alive and well and living in manchester (his name is stephen fretwell).

2.

bob dylan is alive and well, and living in athens, georgia (phosphorescent)
3.

cat power, la première dylanette au monde (sous déguisement)
extrait des john peel sessions
dans la b.o de I'M NOT THERE, cat power revisite memphis blues again, c'est l'un des moins mauvais titre du disque (trop caméléon, mais très bien quand même)
4. BONUS

CAT POWER revisite (at the) DARK END OF THE STREET





NOUVELLE RUBRIQUE
NEW SONGS/NEW SONGS/NEW SONGS

2. felice brothers
TONIGHT AT THE ARIZONA (loose/V2), basement tapes, revisited


LE RETOUR DES POWER RANGERS (bloc party/flux)

lundi 24 septembre 2007

trois pochettes de disque (à philippe l.)

j'ai découvert trois grandes voix, par leurs pochettes, sans savoir ce qu'il y avait à l'intérieur (c'était avant le clip, presque avant la télé.)
1. BOB DYLAN, 1962, los angeles, il avait une tête d'enfant, il ressemblait à michel k., mon ancien meilleur ami.
j'écoute dans la cabine.
trop aigü, trop criard, inécoutable.
un an plus tard, j'achète le disque, j'en tombe amoureux (je suis venu à DYLAN par DON'T THINK TWICE, IT'S ALLRIGHT).
2. SUICIDE, le premier album, avec le live at brussels en plastique à l'intérieur. j'y vais les yeux fermés. LE CHOC.
3. PRINCE, jamais entendu parler en france. c'est un import US, DIRTY MIND. porno? disco? soul? LE CHOC.
il y a eu une vie, avant le cinéma, avant la musique, où les pochettes parlaient.

ALAN VEGA (saturn strip, discofunk)

NEW SONGS, NEW SONGS, NEW SONGS (suite)


the bastards sons of johnny cash (2006) (où est le nouveau disque?)

lundi 17 septembre 2007

la vie (à suivre)

1.
sa tête faisait un drôle de bruit. il la secoua, juste pour voir.
tiens, quelque chose était tombé. une idée? il se baissa pour la ramasser mais il n'y avait plus rien.
2.
rien? tu es sûr qu'il n'y a rien?
non, non , tout va bien.
c'est quoi, alors?

rien, il n'y a rien. c'est juste cette chanson que j'ai dans la tête. elle ne veut pas me laisser tranquille, elle ne veut pas sortir.

3. elle ne veut pas sortir, elle reste chez elle. elle attend de ses nouvelles. le pire, c'est qu'il ne le sait même pas. 4. il ne le sait même pas, il n'en a aucune idée. il n'a pas d'idée. il n'a pas le temps. 5. il n'a pas le temps de penser à elle. trop à faire. trop de travail. quel travail? ça te regarde? laisse-moi tranquille. si tu y tiens ... 6. si tu y tiens, je peux venir dimanche. on ira au jardin avec la petite, elle sera contente, elle adore ça. 7. elle adore ça. elle a toujours adoré ça, laisser le soleil s'attarder sur sa nuque. c'est mieux que l'amour, non? si tu le dis ...
8.
si tu le dis, c'est que c'est vrai. tu dis toujours la vérité. tu n'as que ce mot à la bouche, "vérité". tu sais bien que je déteste ça. je déteste les gens qui disent la vérité. c'est trop facile, tu ne t'en tireras pas comme ça.
9.
comme ça, on se reverra plus facilement. moi, ça me ferait plaisir. tu ne trouves pas que c'est une bonne idée?
10.
une bonne idée, c'est quoi exactement? il ne savait pas. il n'en avait pas la moindre idée.
11.
la moindre idée, tu vois, c'est mieux que rien. il n'y a rien de pire que rien. tu ne crois pas?
12.
tu ne crois pas qu'on est fait pour s'entendre. on va bien ensemble, je trouve. on ferait un beau couple. on vivrait ensemble toute la vie, on aurait des enfants, on leur achèterait des chaussures, on les amènerait au cirque.
13.
au cirque, elle s'était assise tout près de lui. elle sentait son odeur, sa transpiration, son parfum. c'était un drôle de type mais elle l'aimait bien. plus peut-être? regarde celui là, le petit blond,il a une drôle de tête, non? il y a un truc qui ne va pas. il a un truc sur la tête, tu as vu? qu'est ce qu'il a fait à sa tête?
14.
sa tête faisait un drôle de bruit. il la secoua, juste pour voir.
tiens, quelque chose était tombé. une idée? il se baissa pour la ramasser mais il n'y avait plus rien.

dimanche 16 septembre 2007

vive le bazar, à bas le style

il faut qu'ici ça fasse hiatus, que ça ne rime pas -que ça ne rime surtout pas.
que ce soit bordélique, inécoutable, inregardable, sens dessus dessous, sans queue ni tête -sans tête surtout.
c'est ce que je suis, ce que j'ai toujours été: rock, jazz, crooner, country, accordéon, télévision, cinéma, jane bowles, juif, chrétien, blanc, noir, arabe, nabokov, salinger, jacob taubes, dylan, saint paul, leroy-gourhan, robert frank, bing crosby, al bowlly, ukulele ike ... tout sauf la folk music qui n'a jamais eu aucune espèce de légitimité ou d'authenticité ...
je n'aime ni l'ordre, ni le désordre élégant, j'aime l'art généreux, l'entropie, la perte, l'emphase, le bordel: que rien n'aille de soi ni ne s'enchaîne jamais ... jamais ... jamais ...

quelques fragments des vingt-deux nouvelles inédites de j d salinger (à suivre)

BOTH PARTIES CONCERNED
I followed her out to the floor, but just as we got there the orchestra got sneaky on us. They started playing
Moonlight Becomes You.
It’s old now, but it’s a swell song. I mean it isn’t a bad song. We used to hear it once in a while on the radio in the car or the one at home. Once in a while Ruthie used to sing the words. But it wasn’t so hot, hearing it at Jake’s that night. It was embarrassing. And they must of played eighty-five choruses of it. I mean they kept playing it. Ruthie danced about ten miles away from me, and we didn’t look at each other much. Finally, they stopped. Then Ruthie broke away from me like. She walks back to the table, but she don’t sit down. She just picks up her coat and beats it. She was crying.

BLUE MELODY (scratchy needle on a phonograph record.)
“Why you like this little ole boy like you do?” Lida Louise asked Peggy.
“I don’t know,” Peggy said. “I like the way he stands at the blackboard.”
Rudford considered the remark disgusting, but Lida Louise’s threnodic eyes picked it up and looked away with it. She said to Black Charles, “Uncle, you hear what this little ole Margar-reet say?”
“No. What she say?” said Black Charles. He had the cover of his piano raised and was looking for something in the strings—a cigarette butt, perhaps, or the top of a catsup bottle.
“She say she like this ole boy on accounta the way he stands at the blackboard.”
“That right?” said Black Charles, taking his head out of the piano. “You sing somethin’ for these here chillern Lida Louise,” he said.
“Okay. What song they like?…Who stole my cigarettes? I had ‘em right here by my side.”
“You smoke too much. You a too-much gal. Sing,” said her uncle. He sat down at his piano. “Sing ‘Nobody Good Around.’ ”
“That ain’t no song for kiddies.”
“These here kiddies like that kinda song real good.”
“Okay,” said Lida Louise. She stood up, in close to the piano. She was a very tall girl. Rudford and Peggy, already sitting on the floor, had to look way up at her.
“What key you want it?”
Lida Louise shrugged. “A, B, C, D, E, F, F,” she said and winked at the children. “Who cares? Gimme a green one. Gotta match my shoes.”
Black Charles struck a chord, and his niece’s voice slipped into it. She sang “Nobody Good Around.” When she was finished, Rudford had gooseflesh from his neck to his waist. Peggy’s fist was in his coat pocket. He hadn’t felt it go in, and he didn’t make her take it out.

Now, years later, Rudford was making a great point of explaining to me that Lida Louise’s voice can’t be described, until I told him that I happened to own most of her records and knew what he meant. Actually, though, a fair attempt to describe Lida Louise’s voice can be made. She had a powerful, soft voice. Every note she sang was detonated individually. She blasted you tenderly to pieces. In saying her voice can’t be described, Rudford probably meant that it can’t be classified. And that’s true.

A GIRL I KNEW
1.
probably for every man there is at least one city that sooner or later turns into a girl. how well or how badly the man actually knew the girl doesn't necessarily affect the transformation. she was there, and she was the whole city, and that was that.

2.
i had a phonograph and two american phonograph records in my room.
.... ....
on one of the records dorothy lamour sang moonlight and shadows, and on the other connee boswell sang

(elle chantait where are you? dans la nouvelle de salinger, mais je ne l'ai pas trouvée)
.......
one evening i was in my sitting room, writing a long letter to a girl in pennsylvania, suggesting that she quit school and come to europe to marry me—a not infrequent suggestion of mine in those days. my phonograph was not playing. but suddenly the words to miss boswell’s song floated, just slightly damaged, through my open window:

"where are you?
where have you gone wissout me?
isought you cared about me.
where are you?”

thoroughly excited, i sprang to my feet, then rushed to my window and leaned out.

A YOUNG GIRL IN 1942 WITH NO WAIST AT ALL
Ray put his arm around Barbara’s waist to steady her. She has no waist at all,” said Mrs. Woodruff and looked gently at Ray. “How perfect it must be for you to be out on a night like this with somebody who has absolutely no waist at all.”

samedi 15 septembre 2007

en souvenir de bob wills

1. les stones rendent un hommage à bob wills (la chanson est de waylon jennings), austin, 2006

2. les texas playboys (merle haggard au violon, et à la voix)

3. bob wills, ses texas playboys, et son chanteur, leon mc auliffe, dans WYOMING HURRICANE (1944)


BONUS/CINDY WALKER
willie nelson chante une célèbre chanson de cindy walker, you don't know me

webb pierce interprète une autre chanson de cindy walker, i don't care`

trois rares apparitions de cindy walker, avant qu'elle n'abandonne le métier pour devenir, avec willie nelson (qu'elle a beaucoup influencé et qui lui a dédié, quelques mois avant sa mort, un disque entier, CLOSE TO YOU, the songs of cindy walker), le plus grand auteur de chansons du texas.


LES DEUX PLUS GRANDES CHANTEUSES COUNTRY

1.

KITTY WELLS chante i don't claim to be an angel (JE NE PRETEND PAS ETRE UN ANGE)
2.

PATSY CLINE chante crazy, l'une des plus belles chansons que willie nelson ait jamais composées.
écouter CRAZY, the demo sessions (sugarhill), avec la version sublime de WILLIE NELSON, celle que HANK COCHRAN fit écouter à PATSY CLINE, qui l'enregistra.

laurent achard, pascal cervo, will oldham ...


les bonus
1. cary grant/irene dunne

2. john wayne/maureen o'hara

3. lilian gish/robert mitchum


4. SUPER BONUS
AVA GARDNER CHANTE, pas pour sinatra,mais pour son grand rival, DICK HAYMES
(avec robert walker, le partenaire d'ava gardner, et olga san juan, la partenaire de dick haymes)

PS. c'est un gag évidemment, ava gardner est doublée (par eileen wilson)

ramblin' jack elliott, howe gelb, le spectre de woody ghuthrie?

d'où vient dylan? où est son âme? tout est là.


ARIZONA/TEXAS
DES NOUVELLES DE HOWE GELB
1.

SHE TOWERS ABOVE (2004), hommage à alejandro escovedo
2.

une chanson tirée de UPSIDE DOWN HOME, 2007/return to san pedro, une merveille lo fi à commander chez l'auteur (howegelb.com).
3.

HOWE GELB en 1994 avec RAINER PTACEK (giantsand)

vendredi 14 septembre 2007

max romeo and the hippie boys (clap clap)

loin du cinéma (1)
pourquoi des films? pour qui?
pourquoi quelqu'un comme moi qui n'aime plus le cinéma depuis vingt ans, qui l'a même en horreur, ferait-il des films?
c'est ce que je me demande depuis un mois, depuis mon retour de locarno précisément...
je savais que je détestais les festivals, et j'avais en plus de mauvais souvenirs de locarno, pourquoi y suis-je allé, qu'allais-je faire dans cette galère: du tourisme culturel, comme les autres?
que faisait LE RETOUR DES CINEPHILES dans cette galère? de la figuration? je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai oublié.
et LES FILMS D'OCCASION, ils deviennent quoi, au fait?

the heptones (i shall be released)

jeudi 13 septembre 2007

loin du cinéma (2)

revoir le retour des cinéphiles ne m'excitait plus -est-ce que ce n'était déjà plus mon film?
produire LA PIMBECHE A VELO, le joli projet de nathanaelle, oui mais comment?
le fait que christophe, april march, bertrand burgalat, aient accepté d'y interpéter des nouvelles chansons spécialement écrites pour le film ne m'aide pas -ne m'aide plus.
être producteur, quelle drôle d'idée, skorecki (tu t'es regardé dans la glace?)
terminer SKORECKI DEMENAGE (qui est presque fini) ne m'amuse plus.

à l'enthousiasme de mes débuts annoncés comme producteur a succèdé, lentement mais sûrement, une sorte de dégoût, comme si mon projet n'était pas -n'était plus- le mien.
faire des films pour la télévision (atypiques, aériens, rapides, modestes, élégants, rigolos, et surtout radicalement non-professionnels), oui, mais pour qui? qui regarderait ça, là bas, derrière l'écran? et surtout, est-ce je suis l'homme de la situation, celui qui sait (pourquoi et) comment faire ça, comment bricoler ça, comment cuisiner ça?
comment refuser le statut de producteur tout en assumant celui de producteur-bis?
comment assumer la fonction de producteur tout en la refusant, en étant une fois pour toutes HORS DU CINEMA, puisque tel est mon choix?

en voyant que christophe honoré (merci paulo branco) tournait à toute vitesse, que la petite le besco tournait en deux semaines, etc, etc, etc, je me suis dit que mon projet était tombé dans le domaine public et que j'aurais dû aller encore plus vite -mais comment aller plus vite que vite? plus vite que la lumière?
foncer dans le mur ou ralentir?
le dégoût du cinéma l'emporte, pour le moment, j'ai décidé de ralentir.

d'où vient l'idée de I'M NOT THERE?

DYLAN: we could make a movie and you could be bob dylan, it would'nt matter.
ROSENBAUM: but if there are two bob dylans in the film and renaldo is always changing ...
DYLAN: well, it could be worse, it could be three or four.
PLAYBOY, mars 1978)

loin du cinéma (1)

pourquoi des films? pour qui?
pourquoi quelqu'un comme moi qui n'aime plus le cinéma depuis vingt ans, qui l'a même en horreur, ferait-il des films?
c'est ce que je me demande depuis un mois, depuis mon retour de locarno précisément...
je savais que je détestais les festivals, et j'avais en plus de mauvais souvenirs de locarno, pourquoi y suis-je allé, qu'allais-je faire dans cette galère: du tourisme culturel, comme les autres?
que faisait LE RETOUR DES CINEPHILES dans cette galère? de la figuration? je ne sais pas, je ne sais plus, j'ai oublié.
et LES FILMS D'OCCASION, ils deviennent quoi, au fait?

mercredi 12 septembre 2007

mardi 11 septembre 2007

the ballad of frankie lee and judas priest (la plus belle chanson de dylan)

la VO

cardiff, 2000

locarno 1987 (the epiphany show, quand il a retrouvé sa voix)

une version récente décente (alabama 3)

samedi 8 septembre 2007

l'homme tranquille (1952)

john ford: "i think it's my first love story"

john ford, captain beefheart, butch cage, bukka white, son house, napoleon strickland


butch cage et willie b thomas

bukka white filmé par alan lomax (on voit son house qui danse)

son house

napoleon strickland joue sur une corde

SEND IN THE CLOWNS (stephen sondheim)

1. la leçon de musique

2. une bonne version de van morrison et chet baker

3. judy dench, la perfection (sur disque, la première version de SARAH VAUGHAN et la seconde version de SINATRA sont insurpassables)

vendredi 7 septembre 2007

SEPTEMBER SONG (jimmy durante, 1955)

imaginez le même jimmy durante, sa voix graveleuse et expressioniste, une petite dizaine d'années plus tard, soutenue par les cordes de gordon jenkins, c'est JIMMY DURANTE'S WAY OF LIFE, il n'y a pas plus beau.

il y a beaucoup d'autres belles versions de cette belle chanson, en voici une:

BONUS 1:

BONUS 2:

jeudi 6 septembre 2007

mercredi 5 septembre 2007

THE OLD SOUTH: jack teagarden, hoagy carmichael, willard robison

jack teagarden sings (écouter THINK WELL OF ME, disque sublime où teagarden chante les chansons de WILLARD ROBISON)

jack teagarden plays, hoagy carmichael sings

willard robison orchestra (with bix beiderbecke)

lundi 3 septembre 2007

bob dylan's blues (syd barrett 3.)

charlot, dylan, et le cinéma dans tout ça?

mille excuses, j'ai changé le papier peint quelques heures trop tôt...

vendredi 31 août 2007

des nouvelles de gilles tordjmann

beaucoup n'y voient que du feu
très rares sont ceux qui qui voudront en attiser les flammes
l'incendie est une parole qui se danse
Gilles Tordjman
(QUOI MIEUX QUE RIEN, inédit),

le kevin ayers japonais, leslie cheung ...

50... ou sinatra ... ou scott walker ... ou chet baker (j'ai découvert leslie cheung il y a une heure sur arte, les autres je les connais depuis vingt ou trente ans).

jeudi 30 août 2007

kevin ayers en 1972

on attend son nouveau disque, trente-cinq ans après cette belle chanson.

mercredi 29 août 2007

lundi 27 août 2007

BOB DYLAN, vu de près

c'était le 30 juin 2007, il chante faux, mais il me donne des frissons.

dimanche 26 août 2007

YMG en mai 2007

les jeunes géants de marbre sont de retour

vendredi 24 août 2007

jimmie rodgers se souvient de son père

le père de la musique moderne, c'est lui (demandez à dylan, pour voir)

mercredi 15 août 2007

donovan's season

je suis obsédé par donovan depuis une semaine
pas vous?

mardi 14 août 2007

lundi 13 août 2007

bergman: le dernier cinéaste?

si "cinéaste" il y a, c'est le premier à avoir été célébré comme tel (avec fellini), c'est à dire à avoir fait exister le cinéma comme "art", au moment où le cinéma était invisible aux yeux du monde.
c'est avec sa visibilité (ses cinéastes, ses critiques par milliers, ses auteurs par millions) que le cinéma-art d'usine a commencé à décliner au grand jour, sans que personne n'y voie rien.
oubliez ça, il ne reste rien du cinéma.
et s'il ne restait rien du cinéma?

mercredi 8 août 2007

salut jlg

embrasse louis lumière pour moi, mais de loin, ses griffures me font encore mal ...

mardi 7 août 2007

l'élégance en musique, c'est le refus du pathos

c'est pourquoi butch cage, quand il chante ses histoires de jalousie et de meurtre sur des rythmes sautillants et à peine tristes, est le meilleur de tous les musiciens.

le cinéma s'est fait la paire

je n'ai plus de chaussures

la musique est en noir et blanc, jamais en couleur

de la louisianne (là où je zone depuis deux/trois mois) au mississippi (où j'ai vécu longtemps dans ma tête, entre charley patton et elvis presley), en passant par le texas (celui de lightnin' hopkins et de son oncle sublime, texas alexander, celui de willie nelson et de floyd collins), la musique passe du noir au blanc comme un poisson qui sauterait soudain de l'eau pour avaler le pêcheur imprudent qui s'en prendrait à lui.
alors, buddy holly (t for texas), slim harpo (la louisianne), ou encore blind willie mc tell (georgia on my mind)?
alors: noir ou blanc?

dimanche 5 août 2007

i got the blues when it rains

il y a deux versions string band de cette chanson qui me tourne dans la tête: celle de Blind James Campbell and his Nashville Street Band (chez Arhoolie) et celle de Butch Cage sur le vinyle introuvable du Dr. Harry Oster (chez Flyright, merci Boris)

il y a aussi deux chansons qui s'appellent RAININ' IN MY HEART.
elles sont aussi belles l'une que l'autre.
faut-il préférer slim harpo ou buddy holly?
si vous avez la réponse, écrivez-moi.

mardi 24 juillet 2007

mardi 17 juillet 2007

THE DARK END OF THE STREET, les 4 plus belles versions

1. JAMES CARR (Goldwax singles)
2. DAN PENN (Do Right Man)
3. DAN PENN et SPOONER OLDHAM (Moments from this theater/Live)
4. FRANK BLACK (Honeycomb)

lundi 16 juillet 2007

There's no disappointment in heaven. Une bonne version par DOCK BOGGS, deux versions sublimes par BOB WILLS.

Sometimes I grow homesick for Heaven
And the glories I there shall behold;
What a joy that will be when my Saviour I see
In that beautiful city of gold.


jeudi 12 juillet 2007

mardi 10 juillet 2007

butch cage

Butch cage, c'est John Ford au violon.

lundi 9 juillet 2007

alain badiou, je l'aime bien .....

alain badiou, je l'aime bien, même s'il est désespérément nul dès qu'il se pique de causer cinéma (comme foucault, rosset, rancière, et même deleuze, oui, oui, vous avez bien lu, tous les intellos qui rêvent d'être critiques de cinéma, quelle tristesse, même le péron, même ciment, même bergala, sont moins cons), je l'aime bien pour une seule raison: sa fidélité purement SENTIMENTALE (autrement, ce serait inexcusable) à la GRANDE REVOLUTION CULTURELLE PROLETARIENNE CHINOISE de sa jeunesse amoureuse.
PS. pour le reste, lisez la revue de cinéma qu'il a fondée avec son ami d'enfance, un juif dont je ne me rappelle même pas le nom, je crois que ça s'appelle L'ART DU CINEMA, c'est à pleurer.

8 juillet 2007 06:25

Supprimer

dimanche 8 juillet 2007

"LES MEILLEURES SERIES TELE", demande le crétin au troisième rang

j'ai le titre de mon meilleur article....

"DU CONCEPT ALBUM AU FILM CONCEPT" , ça raconte comment le 25 cm (le 30, ensuite) a enterré la musique vivante (le deux titres , en 78 tours ou en 45), en même temps que fermait l'usine-cinéma. Tout ça est synchrone, le saviez-vous?

Pas de place ici pour l'art, il n'y en a jamais eu, d'art, dans les usines à films ou à chansons. D'ailleurs, les rockers américains le disaient: les Beatles nous ont tués. Et s'ils avaient raison? Je donne tous les Sergent Pepper pour Take A Message To Mary/Poor Jenny des frères Everly. Pas vous?

4. (je parle du dehors du cinema, moi)

LES FILMS D'OCCASION (+)

J'ai sept films en préproduction. Après la Pimbèche à vélo, le film rigolo de Nathanaelle Viaux (musiques originales: Christophe, April March), il y aura une superproduction de Patrice K. : SF 1. 10-12, un film prérohmérien de Daniel Licht, la Femme qui visitait des maisons, un documentaire farfelu de Nicolas Santolaria, le Chien sur le divan, un projet très courtlinesque au nom de code Festival, écrit et réalisé par Pascal Cervo, un autre projet secret (les Histoires d'amour ....), écrit et réalisé par Frédéric B. , et le très attendu cinquième volet de la saga CINEPHILE, Cinéphiles, la rencontre, qui prend la suite du Retour des Cinéphiles (Locarno, Turin).
PS. Le western est abandonné.
PS2. Il y a aussi une série de films de 52 minutes, entre documentaire et fiction, dont SKORECKI est le personnage principal. Le premier épisode, Skorecki déménage, est terminé. Il parle de ma sortie de Libération. On le découvrira en avant-première mondiale à Belfort. Le second épisode s'appelle: Skorecki devient producteur.

" invraisemblable ou pas, crois-moi, c'est la vérité -et il n'y en a pas deux ..."